“La mondialisation a dévasté nos classes populaires. L’internet va dévorer nos classes moyennes.” C’est la thèse défendue par Pierre Bellanger, fondateur et PDG de Skyrock, dans son livre «La souveraineté numérique». Un ouvrage qui dénonce, en particulier, l’accaparement de nos données personnelles par une poignée de géants américains du net. Pierre Bellanger est notre invité cette semaine pour partager son analyse et détailler les solutions qu’il propose.

Si vous nous suivez régulièrement, vous avez probablement perçu une certaine note de pessimisme chez nos invités depuis quelques mois. Une inquiétude qui se traduit également dans l’actualité avec, tout récemment, la possibilité pour les Européens de faire valoir leur droit à l’oubli sur le moteur de recherche Google.

Le désenchantement numérique fait entendre sa voix de plus en plus fort et ce qui est le plus inquiétant, c’est que ses porte-parole sont, pour la plupart, de grands enthousiastes de l’Internet. Parmi eux, Pierre Bellanger. A ses yeux, la liberté dépend désormais de la reconquête de «notre» souveraineté numérique.

Qui menace cette souveraineté ? Et comment pouvons-nous la reconquérir ?

Suite : atelier.rfi.fr

Vu sur le net

iDiots, ou l’obsolescence programmée chez Apple

Jean-Pierre Maillé, juriste

Petite vidéo réalisée en 2013, toujours d’actualité à l’heure de la sortie d’un nouvel iPhone par la société Apple. Les réalisateurs critiquent d’une part l’obsolescence programmée des appareils hi-tech, mais également Apple, dont il se dit que les anciens iPhones connaîtraient de forts ralentissements à chaque fois qu’un nouvel appareil s’apprête à sortir. Apple ralentit-elle exprès votre ancien iPhone lors de la sortie d’un nouveau modèle ?

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Souveraineté numérique

Pour calculer, la machine réduit le réel et l’humain en quantités mesurables.
Si l’on y prend pas garde, cette réduction numérique définira et déterminera nos existences. Ces données ne mesurent que ce qui est étalonnable et donc semblable d’un être à l’autre : elles ignorent l’unique et le particulier ; elles donnent ainsi l’illusion de la ressemblance entre tous les êtres et crée une pression sociale sur chacun dont le résogiciel détient les paramètres.
Parallèlement à cette réduction, notre présent est soumis à une extension numérique. Il inclut désormais notre passé numérisé et notre futur probabilité. L’humain cesse alors d’être une cause pour être une conséquence. (…)

Pierre Bellanger, La souveraineté numérique. Stock janvier 2014.

Pour calculer, la machine réduit le réel et l’humain en quantités mesurables

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