Souveraineté numérique

Souveraineté numérique : Pierre Bellanger sur BFM Business le 30/07 : l’entretien complet

Le 30 juillet, Pierre Bellanger, fondateur et directeur général de Skyrock, a été reçu par Hedwige Chevrillon, dans l’émission Qui êtes-vous, sur BFM Business.

Cet été, Qui êtes-vous ? Présenté par Hedwige Chevrillon, le rendez-vous incontournable des acteurs de l’économie et de la politique. BFMBusiness, première chaîne d’informations économiques en France. Retrouvez toute l’actualité économique et financière sur BFMBusiness.com. Pour ne rien manquer de nos vidéos, rendez-vous sur : http://www.bfmtv.com/video/bfmbusiness

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L'Espagne adopte la «taxe Google»
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L’Espagne adopte la «taxe Google»

C’est une première en Europe. Dès le 1er janvier 2015, Google devra reverser une taxe aux éditeurs de contenus numériques espagnols…

L’Espagne vient de voter une nouvelle loi sur la propriété intellectuelle autorisant les éditeurs de presse à demander une rétribution aux agrégateurs de contenu (Google Actualités est bien évidemment dans la ligne de mire) pour l’affichage de leurs articles.

Autrement dit, la loi, déjà surnommée «taxe Google» et qui entrera en vigueur le 1er janvier prochain, imposera à Google de verser une compensation aux éditeurs de presse pour tout contenu repris (lien, texte ou image). Et à ces derniers de fixer les montant qui permettront à Google et ses homologues (Yahoo actualités) d’afficher tout ou partie de leur contenu.

Une loi attaquable

La filiale espagnole du géant du Net a, évidemment, fait valoir que son Google News générait du trafic aux sites de presse. En vain. Reste que si Google a perdu une bataille, il n’a pas perdu la guerre. La nouvelle loi est en effet attaquable. La jurisprudence espagnole ayant démontré qu’un lien vers une page en libre accès ne peut être soumis au droit d’auteur…

Le géant américain aurait menacé de retirer son service d’actualité d’Espagne, lui qui, en Allemagne, se contente d’afficher les titres des articles, sans image ni résumé.

Source : 20minutes.fr

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Pierre Bellanger : "l’âge d’or de la radio débute"
Souveraineté numérique, Vu sur le net

Pierre Bellanger : “l’âge d’or de la radio débute”

Source : lalettre.pro – Aux Rencontres Radio 2.0, Pierre Bellanger, emblématique patron de Skyrock, a joué la carte de l’optimisme au pupitre du Studio 105. En préambule de son propos, Pierre Bellanger a évoqué cette souveraineté numérique où l’internet n’est pas là pour changer ce monde mais pour… le remplacer. Mais n’ayez pas peur, tout va bien se passer.

La Radio 2.0 est-elle prête à l’emploi ? La première table ronde des Rencontres Radio 2.0, qui ont lieu depuis ce matin à Radio France, a donné le ton de la journée. D’un côté les optimistes. Et de l’autre, peu nombreux au Studio 105, les pessimistes… Pierre Bellanger fait, bien sûr, partie du premier groupe : “la radio, c’est une présence sonore. Le moment, le direct, ce qui est là… Une présence humaine avec de la personnalité. La radio, c’est un accompagnement vivant qui se trouve désormais dans un contexte complètement bouleversé” a-t-il justement souligné devant un public attentif.

Et Pierre Bellanger de dresser un rapide état des lieux en pointant du doigt “ces nouveaux services musicaux avec de nouvelles formes d’accompagnement. La radio est en train de perdre ce qui la caractérisait : l’accompagnement musical“. Faut-il s’en alarmer ? Non, pour Pierre Bellanger : “c’est un âge d’or qui débute pour la radio. Pourquoi ? Parce que les radios ont été brimées par les systèmes féodaux d’attribution de fréquences. Le talent va être désormais à armes égales. La radio apportera toujours cette accompagnement vivant. C’est ce qui va la caractériser“. On vous l’avez dit, Pierre Bellanger est optimiste.

Alors, la radio “c’est mort” ou pas ? “Non, la radio, c’est extraordinaire. La force de la voix est extraordinaire. C’est tout cela la force de la radio. Et ça, la machine ne sait pas le faire“. Un rapide rappel d’un des fondamentaux de la radio qui fait du bien dans un monde très digitalisé. Ou trop ?

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“La mondialisation a dévasté nos classes populaires. L’internet va dévorer nos classes moyennes.” C’est la thèse défendue par Pierre Bellanger, fondateur et PDG de Skyrock, dans son livre «La souveraineté numérique». Un ouvrage qui dénonce, en particulier, l’accaparement de nos données personnelles par une poignée de géants américains du net. Pierre Bellanger est notre invité cette semaine pour partager son analyse et détailler les solutions qu’il propose.

Si vous nous suivez régulièrement, vous avez probablement perçu une certaine note de pessimisme chez nos invités depuis quelques mois. Une inquiétude qui se traduit également dans l’actualité avec, tout récemment, la possibilité pour les Européens de faire valoir leur droit à l’oubli sur le moteur de recherche Google.

Le désenchantement numérique fait entendre sa voix de plus en plus fort et ce qui est le plus inquiétant, c’est que ses porte-parole sont, pour la plupart, de grands enthousiastes de l’Internet. Parmi eux, Pierre Bellanger. A ses yeux, la liberté dépend désormais de la reconquête de «notre» souveraineté numérique.

Qui menace cette souveraineté ? Et comment pouvons-nous la reconquérir ?

Suite : atelier.rfi.fr

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iDiots, ou l’obsolescence programmée chez Apple

Jean-Pierre Maillé, juriste

Petite vidéo réalisée en 2013, toujours d’actualité à l’heure de la sortie d’un nouvel iPhone par la société Apple. Les réalisateurs critiquent d’une part l’obsolescence programmée des appareils hi-tech, mais également Apple, dont il se dit que les anciens iPhones connaîtraient de forts ralentissements à chaque fois qu’un nouvel appareil s’apprête à sortir. Apple ralentit-elle exprès votre ancien iPhone lors de la sortie d’un nouveau modèle ?

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Souveraineté numérique

Pour calculer, la machine réduit le réel et l’humain en quantités mesurables.
Si l’on y prend pas garde, cette réduction numérique définira et déterminera nos existences. Ces données ne mesurent que ce qui est étalonnable et donc semblable d’un être à l’autre : elles ignorent l’unique et le particulier ; elles donnent ainsi l’illusion de la ressemblance entre tous les êtres et crée une pression sociale sur chacun dont le résogiciel détient les paramètres.
Parallèlement à cette réduction, notre présent est soumis à une extension numérique. Il inclut désormais notre passé numérisé et notre futur probabilité. L’humain cesse alors d’être une cause pour être une conséquence. (…)

Pierre Bellanger, La souveraineté numérique. Stock janvier 2014.

Pour calculer, la machine réduit le réel et l’humain en quantités mesurables

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Souveraineté numérique

De notre relation aux machines à travers l’épigénétique

Souveraineté numériqueAvec le réseau, l’individu lui-même devient un réseau qui divise sa présence et sa personnalité en de multiples interactions et écrans simultanés. Cette multiprésence fait que, parfois, à force d’être partout, on n’est nulle part. Il évoluera aussi certainement en un réseau d’identités et de socialisations fluctuantes en fonction du moment, du contexte et de l’intention.

Enfin, l’épigénétique montre que l’environnement influe sur l’expression des gênes, et ce sur des périodes très courtes. Utilisateurs depuis vingt ans du réseau, nous avons peut-être déjà été modifiés. Nous n’écoutons plus que rarement des sons originaux continus mais plutôt des échantillonnages informatiques : une succession de mesures reconstituant le son. Comment notre audition s’adapte-t-elle ? Nous passons plus d’un tiers de notre temps devant des écrans luminescents unidimensionnels. Comment notre vision s’adapte-t-elle ? Nos facultés intellectuelles évoluent-elles, soumises au surflot continu des données ? Que devient notre concentration, notre attention, notre mémoire ? Apprend-on pareillement avec un livre et un ordinateur ? Que change à notre physiologie l’immersion constante dans le champ magnétique des appareils connectés ?

L’être humain est social. Depuis la nuit des temps, sa survie dépend des autres, du groupe. La compréhension du spectre infini des relations interpersonnelles et de leur complexité est une nécessité biologique. Qu’advient-il de nos apprentissages et de nos instincts lorsque ces échanges ne sont plus en face à face mais procèdent d’interactions restreintes entre identités symboliques par écrans interposés ?

Pierre Bellanger, La souveraineté numérique. Stock janvier 2014.

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Réseaux sociaux

Influence américaine et soumission européenne (1/2), par Pierre Bellanger

Souveraineté numériqueL’Europe et ses intelligentsias ont pris pour habitude d’adopter prestement tout ce qui venait des États-Unis. Tout ce qui finit par ing fait l’objet d’une adulation immédiate. Il semblerait cependant que l’on ait un peu de mal avec le seul ing qui compte : le thinking. Lorsque la manipulation venue d’Amérique – qui frappe aussi leurs propres citoyens – invite à croire que la vie privée n’est plus à la mode et que le top de la hype est le dévoilement de soi dans une publication effrénée et sans pudeur… nous y cédons en masse, chacun de peur de ne plus être en phase avec la modernité ambiante. Sur Facebook, la vie privée est une option, découpée en plus d’une centaine de critères qui varient de mise à jour en mise à jour. Il faut être ingénieur système pour en maîtriser l’arborescence volatile ; c’est pourquoi, comme le souhaitent les initiateurs du service, c’est la configuration par défaut, elle aussi changeante, qui est majoritairement conservée. Au lieu de partir du secret absolu comme réglage de base, que l’utilisateur pourra ouvrir à sa façon, c’est l’inverse, il faut accomplir toutes sortes d’efforts pour se protéger. Et chaque évolution du service conduit à plus de dévoilement forcé. Le petit f, que l’on voit encore partout, signifie-t-il autre chose que flicage ? L’ahurissante naïveté de la fraternelle des pigeons incrits de bon cœur sur ces réseaux sociaux américains est consternante. Elle a pour équivalent la candeur des fumeurs de tabac dans les années 60.

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France Télécom : Orange sera cette couleur gaie comme on en voit parfois dans les unités de soins palliatifs
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France Télécom : Orange sera cette couleur gaie comme on en voit parfois dans les unités de soins palliatifs

(…) L’opérateur de télécommunications doit abandonner son rôle d’opérateur de télécommunications pour celui de fournisseur au service des nouveaux opérateurs de télécommunications : les résogiciels. En tant que fournisseur, il sera mis en compétition avec des concurrents de même nature et avec les réseaux déployés par ses clients. Il affrontera cette situation en améliorant la qualité de son réseau, en dégradant sa marge, en concluant des alliances afin d’accroître sa taille et en investissant sur des marchés émergeants non encore sous la tutelle des résogiciels et qui attendent qu’il y développe les infrastructures. L’opérateur gérera le calendrier de sa récession qu’il coordonnera avec la démographie de l’entreprise (les départs en retraite sur une décennie). Il emploiera les artifices règlementaires à sa disposition pour maintenir ses positions et ses ressources, voire les améliorer temporairement : financement par les collectivités locales des zones déficitaires réglementation tarifaire moins contraignante sur la fibre par rapport au cuivre, marginalisation progressive des opérateurs entrants, etc…

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Des articles de Wikipedia censurés par Google au nom du droit à l'oubli ?
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Des articles de Wikipedia censurés par Google au nom du droit à l’oubli ?

Wikipedia serait-il victime de censure de la part de Google et de l’Union européenne ? D’après une note de blog publiée ce mercredi 6 août par la fondation Wikimedia, qui s’occupe de Wikipedia, certains des articles de l’encyclopédie en ligne n’apparaîtront plus dans les résultats de recherche Google, en Europe, « au nom de la prétendue doctrine du droit à l’oubli ».

Depuis le 13 mai 2013, Google est, en effet, tenu de respecter le « droit à l’oubli » à la suite de l’arrêt rendu par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Il permet à des individus de faire supprimer de certains résultats de recherche des pages contenant des informations les concernant qui ne seraient plus pertinentes.

Quelques minutes après son premier post, Wikimedia a publié un autre texte accusant la CJUE de « perforer l’accès au savoir ». Le week-end dernier, déjà, dans un article publié sur The Observer, Jimmy Wales, le cofondateur de Wikipedia, parlait d’une « loi complètement folle et qui doit être réparée ».

Droit de savoir contre droit à l’oubli

Wikimedia a créé une page qui expose les mails envoyés par Google lui annonçant la suppression de ces liens. Ce mercredi après-midi, Wikimedia dénombrait sept articles supprimés des résultats de recherche. Deux sont en anglais, deux en italien, et trois en néerlandais.

Contacté par Le Monde.fr, sur le même sujet, il y a quelques semaines, Google avait détaillé : « Les résultats de recherche sont déréférencés uniquement lorsqu’on fait une recherche sur le nom de la personne. » L’article n’est donc pas complètement banni par le moteur. On peut en effet toujours accéder aux articles via Google en employant d’autres mots-clés. Ceci n’empêche cependant pas Jimmy Wales de continuer à crier à la censure.

La fondation se réclame des conceptions plus anglo-saxonnes. Comme nous l’expliquions la semaine dernière, elle est plus proche du « right to know » (« le droit de savoir ») que du droit à l’oubli. De nombreuses réactions à la décision de la justice européenne l’ont confirmé : pour les Américains, tout retrait d’une information sur Internet équivaut à de la censure là où beaucoup d’Européens y voient le respect de la vie privée.

Source : lemonde.frAuteur : Grégor Brandy

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